Accéder au contenu Accéder à la recherche Aller au menu

Archives départementales

Archives départementales

2017 03 3 H 1

La gestion des ressources humaines

à l’abbaye de Maurs au XIVe siècle

 

C’est la crise économique à Maurs : les temps sont durs, les pauvres se multiplient, il faut réagir afin de ne pas faire faillite… une réorganisation des effectifs et du recrutement s’impose.

 

Quoique ce constat nous rappelle vaguement le contexte actuel, le document que vous avez sous les yeux n’est pas le plan social d’une entreprise cantalienne du XXIe siècle, mais un accord passé entre l’abbé et les moines de l’abbaye bénédictine de Maurs, le 30 décembre … 1323.

 

Réunis en chapitre, comme tous les matins, les moines discutent des affaires de leur abbaye. Il leur arrive d’être en désaccord, comme lorsqu’il fallut désigner un successeur au défunt abbé Bernard II en 1313. Ce sera finalement le pape Jean XXII qui mettra un terme aux tensions en nommant un moine originaire de l’actuelle Dordogne, Adhémar II, en 1318. Cependant, en ce jour d’hiver, les moines et leur abbé partagent un sentiment uniforme : l’abbaye va à sa perte.

 

2017 02 Statuts1

Les Crandelloises en lutte contre le travail dominical

Diplôme d’agrégation de l’Association réparatrice des blasphèmes et
de la violation des dimanches (1848)

 

Et le septième jour, Dieu se reposa de tout le travail qu’il avait fait. C’est sur ces quelques mots de la Genèse que s’est bâtie la tradition chrétienne du repos dominical, qui survit encore tant bien que mal aujourd’hui. Le dies dominicus devait ainsi être, pour les maîtres comme pour les domestiques, le jour que l’on consacre au Seigneur, en se rendant notamment à la messe. Malgré quelques exceptions dans certains corps de métiers, cette tradition s’est maintenue pendant tout le Moyen Age et la Renaissance. La Révolution française a bien remis en cause ce fonctionnement, avec la mise en place du calendrier républicain de 1793 à 1805 : disparu le dimanche, puisque chaque mois était divisé en semaines de 10 jours. Sans vocation religieuse, le dixième jour, appelé décadi, était tout de même le jour de repos commun des Français. Avec seulement 36 jours de repos et la suppression des fêtes religieuses chômées (on passe de 25 fêtes religieuses à 5 fêtes civiles), la transition dut être rude pour les travailleurs !

 

2017 01 Photos

Quand le constat amiable n’existait pas…

Un accident de la circulation en 1926

 

Complété « à chaud » suite à un accrochage entre deux voitures, le constat amiable permet d’éviter des recours à rallonges et des coûts disproportionnés. Il accélère aussi l’indemnisation des sinistres. C’est un dirigeant d’une mutuelle d’assurance bien connue qui est à l’origine de sa création en 1964, tandis que l’assurance est rendue obligatoire en 1958. Mais avant cela, comment procédait-on ?

 

Lors du classement des archives du tribunal civil d’Aurillac, il a été découvert un rapport d’expert du 28 juillet 1926 concernant l’affaire Daval contre Abeil, suite à un accident de la circulation survenu le 5 juillet précédant, au carrefour de l’avenue Jean-Jaurès et du boulevard du Pavatou. Mandaté par le président du tribunal, le géomètre-expert F. Cavaroc fut chargé d’enquêter sur cet accrochage et d’en déterminer les causes et les circonstances.

 

Logo du cantal