Document des archives départementales : juin 2017
Deux maîtres papetiers pour un moulin aurillacois
Un bail à ferme du 17 mai 1735
Bien que la très grande majorité du papier fabriqué en Auvergne au XVIIIe siècle provienne des papeteries de Chamalières, d’Ambert et de Tiers, Aurillac peut se targuer d’avoir eu jusqu’à trois moulins à papier à cette époque[1].
L’un de ces moulins est encore visible rue Jean-Baptiste Veyre, ancienne route de Saint-Simon. Même si la roue à aubes a disparu et que l’arche conduisant l’eau à l’intérieur du moulin a été comblée, l’extérieur du bâtiment a peu changé depuis qu’une gravure anonyme l’a immortalisé vers 1835.
D’abord moulin céréalier, puis foulon pour battre la laine, le moulin de la Brune est transformé en moulin à papier en 1734. Il appartient alors à Jean Breu, marchand apothicaire, qui souhaite non pas se reconvertir, mais faire appel à des spécialistes qui exploiteront le moulin.