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Patrimoine

Patrimoine

AD15 2018 02 Couverture

Document des Archives départementales : février 2018

 

En 1978, le Parti Communiste Français prépare les élections législatives et donne la parole aux français. A Aurillac, Saint-Paul-des-Landes, Sansac-de-Marmiesse, Maurs et Chaudes-Aigues, les adhérents et non adhérents du "Parti" notent leurs vœux dans des « Cahiers de la Misère et de l’Espoir ». Dans un quotidien souvent pénible, ils / elles expriment leurs besoins vitaux, sociaux et culturels.

2018 01 Pasteur 10 PH 532

Louis Pasteur, les terres et les vaches du Cantal

Document des archives départementales : janvier 2018

 

Dans une lettre adressée à Pierre Marret, vétérinaire à Allanche, Louis Pasteur demande des échantillons de terres du Cantal. Il cherche à connaitre l’origine de la « maladie des montagnes » ou « charbon » qui touche les herbivores.

 

3 E 270 874 AdjudicationÀ propos d’enchères, de loup dévoreur d’hommes
et de sérendipité (1825)

 

Sérendipité. Ce mot, peu fréquent dans notre usage courant du français, correspond à un concept pourtant mis en œuvre par les habitués des archives, comme autant de M. Jourdain maniant la prose sans le savoir. Il s’agit du fait de trouver par hasard quelque chose qui nous intéresse mais que l’on ne cherchait pas à cet endroit. C’est ainsi que les membres de l’association Aprogémère, qui numérisent et indexent les minutes notariales conservées aux Archives départementales, ont découvert le document exposé ici.

 

2017 11 chateau de palmont 34 FI 43Quand la querelle devient aquarelle…

Plan de l’affaire Salvaige de Lamargé / Espinasse (1828)

 

Alors que l’administration croule sous des procédures standardisées, les documents sortis d’une machine et les schémas pragmatiques et sans vie, un petit tour dans les archives du siècle dernier apporte à nos yeux un émerveillement bienvenu. Le fonds du tribunal de Mauriac contient ainsi des rapports d’experts accompagnés de plans que l’on serait loin d’imaginer figurer dans les dossiers judiciaires actuels.

 

Le document exposé, daté de 1828, est un exemple parmi d’autres de ces plans aquarellés effectués avec soin par les géomètres chargés par un juge d’élucider un contentieux. Dans notre cas, il s’agit d’une querelle de voisinage, comme souvent, entre une grande famille locale représentée par Gabriel Barthélémy Salvaige de Lamargé, et le sieur André Espinasse.

 

2017 09 Interro 2 SC 5417 1

La bonne ménagère et son jardin

Interrogation d’horticulture à l’école ménagère agricole (1947)

 

En ce mois de septembre, période de rentrée des classes, penchons-nous sur une école spécialisée aujourd’hui disparue : l’école ménagère agricole du Cantal. Comme son nom l’indique, cette école avait pour but de « former de bonnes ménagères et des fermières accomplies dotées d’une solide éducation professionnelle et d’une bonne éducation générale ».

 

Si l’idée de cette école germe dans l’esprit des conseillers généraux dès 1914, à partir des modèles développés par les départements voisins, la guerre vient malencontreusement interrompre ce projet. La volonté politique ne suffit pas car la création de l’école, votée en 1917, doit être repoussée après la fin des hostilités faute de crédits (la moitié provenant du ministère de l’Agriculture) et de personnel d’enseignement – exclusivement féminin, cela va de soi. Il faudra donc attendre 1922 pour que le Cantal se dote d’une école ménagère agricole.

 

2017 07 Abus des danses 1 G 9 1 rectoUn procès-verbal pour « abus criminel des dances » à Cézens

1er mai 1700

 

Imaginerait-on aujourd’hui que l’on interdise les danses ? Qu’il s’agisse d’une pratique de professionnels ou d’amateurs, sur une musique classique ou pop, les passionnés dansent sans s’inquiéter du jour ni de la présence d’un représentant de la loi.

 

Or, dans la société française d’Ancien Régime, cette activité était loin d’être libre, et c’est en connaissance de ce cadre règlementaire que s’offusque le vicaire de Cézens, voyant un groupe de jeunes gens danser en plein après-midi le dimanche 1er mai 1700. Comme il le rappelle dans le procès-verbal présenté ici, un arrêt des Grands Jours d’Auvergne en 1665, une déclaration du roi Louis XIV en 1688 et des ordonnances de l’évêque de Saint-Flour « deffandent la profanation des festes par l’abus criminel des dances ».

 

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