Accéder au contenu Accéder à la recherche Aller au menu

Patrimoine

Patrimoine

vidéo patrimoineLa notion de conservation et valorisation du patrimoine a évolué autant que la définition même de son objet ; elle est passée de la politique conservatrice, de « sanctuarisation » du bâti monumental (notre histoire évènementielle) ou de l’histoire rétrospective à la projection dans l’avenir. Aujourd’hui, intervient également le concept de patrimoine vivant, mais aussi de patrimoine rural.

La politique patrimoniale du Conseil départemental du Cantal reflète les étapes de gestion du ou des Patrimoine(e) : La connaissance > La transmission par la conservation et restauration > Le processus de valorisation.

La conservation et la restauration du patrimoine religieux (bâti et objets) est actuellement l’axe financier principal de la politique départementale.

Depuis la Loi du 9 décembre 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat, les églises sont propriété des communes souvent démunies face à l’ampleur des travaux d’entretien ou de restauration. Pour mémoire, le Cantal compte plus de 700 églises et chapelles qui renferment des milliers d’objets mobiliers et œuvres d’art, protégés ou non au titre des Monuments Historiques.

Le Département apporte expertise et conseil aux maitres d’ouvrage et son aide financière aux communes à hauteur d’une moyenne de 450 000 € par an : les fiches d'aides ici

Voir le dossier de presse

Mardi 9 mai à 18h - Architecture à croquer

chasse aux oeufs

Le temps d’une balade architecturale, levez les yeux et apprenez à regarder autrement ce qui est offert à la vue de tous, grâce au regard aiguisé de Geneviève Roux, architecte conseil au CAUE.
Au fil de la balade, amusez-vous en vous essayant au croquis.
En partenariat avec le CAUE (Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement) du Cantal.

RDV sur la passerelle de l’Ander, Saint-Flour (ville basse).
Renseignements et réservation obligatoire au 04 71 60 22 50.
Gratuit.

Document des archives du mois de mai 2023Document des Archives départementales : mai 2023

Sangsues, potions cordiales et compresses : les premiers soins aux ouvriers blessés à la fin du XIXe siècle

Le document proposé ce mois-ci est une note présentant une série d’instructions à suivre pour « les premiers soins à donner aux ouvriers blessés sur les chantiers ». Elle a été produite par l’administration des Ponts et Chaussées et découverte dans les archives de la subdivision de Maurs en cours de classement. C’est un document intéressant à plus d’un titre puisqu’il est une source non seulement pour l’Histoire de la santé et de la sécurité au travail, mais aussi pour l’Histoire des premiers secours. Sa date d’impression, à savoir la décennie 1890, ajoute à son intérêt puisque nous sommes alors aux prémices de ces deux objets d’études historiques.

C’est au cours de la révolution industrielle du XIXe siècle que la question du rapport entre santé et travail commence à se poser de façon plus prégnante, conséquence du libéralisme effréné qui sévit à cette époque. Les rapports au travail reposent alors sur une base exclusivement contractuelle. Le contrat de travail fait naître à la charge de l’ouvrier une obligation d’exécuter le travail qui lui est confié, et à la charge de l’employeur, une obligation de payer le prix convenu. En France, dans la première moitié du XIXe siècle, il n’y a pas ou très de peu de législation encadrant les conditions de durée, d’hygiène et de sécurité au travail. Il faut attendre le 9 avril 1898 pour qu’une première loi organise la réparation des accidents du travail. Elle va peu à peu inciter les employeurs à se pencher sur les conditions de travail des ouvriers et à prendre en compte leur sécurité, afin d’éviter les accidents mais aussi de remettre au travail le plus rapidement possible les blessés.

 

Facteur rural-AD15Document des Archives départementales : avril 2023

Mariage par dispense d’alliance à Saint-Flour (1840)

Le document présenté ce mois-ci est une dispense d’alliance accordée par Louis-Philippe, roi des Français. Il s’agit d’une pièce assez rare, et chose plus exceptionnelle encore, elle a été conservée dans un registre d’état civil de la ville de Saint-Flour, reliée avec l’acte de mariage original. C’est une preuve de droit et l’officier d’état civil a bien pris soin de préciser que l’ « acte de dispense demeure joint au présent acte de mariage ». Seul manque le sceau qui était attaché au parchemin. On peut distinguer les petits trous, visibles en bas à gauche du document, par lesquels passait la ficelle ou « lac » qui reliait le sceau au parchemin. Ce sceau servait à authentifier le document par le contreseing du garde des sceaux, ministre secrétaire d’Etat au département de la Justice et des Cultes, Vivien. C’est François Monier, forgeron âgé de vingt-huit ans, né au village de Fraissinet, veuf de Marguerite Fouilheron, décédée le 28 décembre 1838, qui est à l’origine de cette demande de dispense. Il souhaite se remarier avec Marie Antoinette Fouilheron, sa belle-sœur, âgée de 33 ans, née au village de Gaimont, commune d’Andelat. Cependant en 1840, le mariage entre beau-frère et belle-sœur est interdit par la loi et nécessite une dispense dite « d’alliance ».

 

 

Des animations et ateliers pour les enfants pour découvrir le patrimoine de Saint-Flour Communauté tout en s'amusant !

chasse aux oeufs

Pâques au Jardin
Lundi 10 avril à 14h30
RUYNES-EN-MARGERIDE : Rdv au Jardin de Saint-Martin
Cette année encore les cloches de retour de Rome n’oublieront pas le Jardin de Saint-Martin !
Venez partager ce moment en famille à l’Ecomusée de Margeride où tout un programme vous attend. Pour les plus jeunes (3-6 ans) une chasse aux œufs colorés sera proposée tandis que les plus grands (7-13 ans) devront résoudre les énigmes d’un jeu de piste original. Tout le monde repartira les poches remplies de bons chocolats.
Tarif : enfant : 2€ / gratuit : parents.
Renseignements au 04 71 23 43 32 / 09 64 40 10 72.

normalien palmesDu 17 mars au 14 avril 2023

 

Entrée libre

Horaires : du lundi au jeudi, de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h

 Archives départementales du Cantal

42 Bis rue Paul Doumer à Aurillac

Plus d'information sur archives.cantal.fr

Logo du cantal