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 DSF2252Dans les montagnes de Saint-Hippolyte, la source de la Font-Sainte a attiré bergers et pèlerins depuis des siècles. Probable lieu de culte de l’eau dans les temps anciens, la source « sainte » ou miraculeuse qui guérit et protège est associée à la Vierge depuis des siècles. En 1740, elle apparait à Marie Galvain, habitante de Rastoul (commune de Cheylade) lui demandant de reconstruire son oratoire. Investie de cette mission, la jeune femme entreprend une collecte, et s’en réfère à l’évêque de Clermont qui lui fera don de la sculpture de la Vierge de la Font-Sainte que nous connaissons aujourd’hui. Cachée pendant la Révolution par la famille Galvain, la Vierge retrouve sa place au début du XIXe siècle : à la Font-Sainte l’été et dans l’église de Saint-Hippolyte l’hiver, montée en procession sur le chemin des estives à la fin du printemps et descendue au village à l’automne. La « montade » et la « dévalade » rythment encore aujourd’hui le calendrier de la Vierge, ponctué par les célébrations mariales et marqué au mois d’aout, par la Fête des bergers à laquelle affluent habitants, visiteurs et randonneurs.

 

 DSF2278 Avec accentuation NR DSF2312La petite taille de la statue (33 cm) est, au fil des siècles, inversement proportionnelle au culte de la Vierge des Montagnes : son sanctuaire est reconstruit et agrandi (XIXe), on lui compose des chants, les processions rassemblent la population de nombreuses vallées alentours (début du XXe), l’Eglise catholique aménage et anime l’abri du pèlerin (XXIe)…

Depuis la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat, le bâtiment et la statue sont la propriété de la commune de Saint-Hippolyte qui veille à la conservation et restauration de ce patrimoine bâti et mobilier : une étude récente pour la restauration de l’édifice et la restauration de la statue de la Vierge avec l’aide financière du Conseil départemental, qui s’est vue attribuer le Prix Brigitte Mézard 2024 de l’Association des Amis du Patrimoine de Haute-Auvergne.

 

 

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