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Dans le classement des livres, on distingue toujours les livres de fiction (ceux qui racontent une histoire) des livres documentaires (ceux qui apportent des informations, des témoignages, des savoir-faire, des connaissances sur tel ou tel sujet).

Pour faciliter le rangement, on appose sur la couverture de chaque livre une étiquette appelée COTE.

Il existe deux types de cotes : simplifiées pour les fictions, plus complexe pour les documentaires.

Voici les cotes de fiction - selon le public auquel elles s’adressent :

-Les fictions pour adultes ont des cotes R (pour les romans) ou RP (pour les romans policiers) suivi des trois premières lettres du nom de l’auteur.

-Les fictions pour les jeunes ont des cotes A (albums pour les petits) RJ (romans pour jeunes) RAD (romans pour ados) suivi des trois premières lettres du nom de l’auteur.

 

Pour les documentaires, on distingue les livres pour les jeunes (J-doc) de ceux pour les adultes. On les reconnaît en bibliothèque à leur cote composée d’une suite de chiffres. Plus complexe, elle est requiert une explication que voici :

 

La classification des livres documentaires

On attribue à chaque livre documentaire une suite de chiffres qui en « résume » le sujet.

Cette classification répond à des normes internationales.

La MDC utilise pour ses livres et films documentaires la classification décimale Dewey, mais il en existe d’autres.

Ainsi pourront être réunis sur les étagères de la bibliothèque tous les livres ayant pour sujet principal La Lune, la cuisine ou La Première guerre mondiale. Quel que soit leur format, leur date de parution ou leur auteur.

Elle formera la cote « chiffrée » du livre documentaire. Comme les cotes de fiction R, RP ou RAD, elle est collée sur le livre et servira à le ranger.

On la retrouvera aussi dans la « carte d’identité » du livre que sont la notice inventaire et la notice catalographique. (Voir l’article « Traiter les documents »).

En inventant sa classification, le bibliographe nord-américain Melvil Dewey (1851-1931) a voulu donner un ordre logique aux ouvrages qui reflètent le savoir humain dans sa totalité.       Imparfaite comme toute entreprise globalisante, cette classification a le mérite d’exister et d’être largement utilisée à travers le monde. Elle est, en outre et autant que possible, actualisée.

Elle est basée sur le système décimal : les grandes branches des connaissances humaines sont réparties en dix classes ; chacune de celles-ci est ensuite subdivisée en dix notions plus spécifiques, et ainsi de suite, si nécessaire.

000 Généralités, média, information.

100 Philosophie, psychologie

200 Religions, spiritualités

300 Sciences sociales.

400 Langues.

500 Sciences pures.

600 Techniques.

700 Arts et sports

800 Littérature.

900 Géographie et Histoire

On ne peut ici en détailler les subdivisions qui sont, bien entendu, fort nombreuses ! Heureusement, dans le livre ci-dessous, une liste alphabétique de sujets permet de trouver l’indice qui correspond.

Abrégé de la classification décimale de Dewey / Annie Béthery. - Paris : Editions du Cercle de la Librairie, 1990. - 263 p.

 

L'Indexation matière

L'indexation « matière » consiste à définir le contenu d'un livre à l'aide d’un ou plusieurs mots ou, plus souvent, de suites de mots disposés dans un ordre précis.

Cela permet, par l'intermédiaire de l’informatique (=les modules de recherche) et en utilisant le langage courant, de retrouver les sujets abordés dans un document (qui peuvent être multiples, ou avoir plusieurs facettes).

L’usage de ces « mots-matière » est contraint par certaines règles.

La MDC utilise l'indexation matière RAMEAU dont la Bibliothèque Nationale de France fixe l’usage. On trouvera sur le site de la BNF quels sont les mots à utiliser et comment les agencer

Un même document n'a qu'une seule cote chiffrée DEWEY (puisque, matériellement, un seul rangement est possible) mais peut avoir plusieurs mots matière RAMEAU (divers aspects dans le sujet du livre, ou divers mots pour en approcher le sujet).

Ce « mot matière » peut aussi être un nom propre, comme dans le cas d’une biographie.

 

Exemples :

 

Cette indexation est très utile : c'est elle qui va permettre au bibliothécaire de répondre à la question "Quel livre avez-vous sur tel ou tel sujet, ou sur telle ou telle personnalité ?".                    Elle va permettre aussi aux usagers de faire eux-mêmes leur recherche dans le catalogue informatisé de la bibliothèque, sans connaissance de la classification DEWEY.

Soulignons que, s’il y a un certain nombre de règles à respecter, il n’y a pas non plus de « vérité absolue » en matière d’indexation matière. En effet, tout en respectant la base RAMEAU, on peut faire des choix différents pour un même ouvrage selon l’orientation de son public, l’âge du lecteur, son niveau de recherche, etc.